par Malik (Yahia Mohand Lhadj)
Dieu souffle même sur les villages les plus isolés du monde.
En effet c’est en Kabylie, ma région natale, que Jésus, le Dieu véritable, se révèle à mon cœur pour la première fois, pour définitivement le bouleverser.
Issu d’une famille de tradition mitigée de paganisme et d’islam, tout jeune, mon âme ne bronchait pas. Longtemps je suis resté sur ma faim et ma soif de quelque chose d’autre qui pourrait remplir l’énorme vide que je sentais dans mon être intérieur.
Arrivé au lycée, un camarade m’intriguait. Il avait quelque chose en lui qui m’apaisait. Il était rempli d’un amour différent de celui du monde. Son langage et ses paroles étaient comme ceux de la BIBLE, et cela me faisaient beaucoup de bien. Jusqu’au jour où j’ai trouvé un livre sur son lit, la BIBLE. Je me suis mis à la lire, et c’est là que j’ai découvert la personne merveilleuse de Jésus-Christ, qui elle savait parfaitement répondre au besoin de mon cœur.
Par la suite, sont venues les années du désert où j’ai laissé Dieu de côté, pour plonger dans le monde et ses soucis. Mais le Seigneur ne m’a jamais laissé. Il a toujours su parlé à mon cœur, et a plusieurs reprises, il m’a croisé sur mon chemin difficile.
Il a fallu qu’une de mes sœurs soit gravement malade, et que toutes les connaissances humaines, médecins généralistes, spécialistes, marabouts et guérisseurs, s’avèrent vaines, impuissantes, pour que le Seigneur-Jésus rappelle à mon cœur les paroles de la BIBLE, celles que je lisais des années au paravent ; Jésus-Christ seul pouvait sauver, libérer, et guérir. Alors, j’ai proposé à mes parents, l’ultime issue qui s’offrait à eux, de conduire ma sœur à l’église afin que l’on prie pour elle.
Sa guérison fut progressive, mais évidente, et cela nous a permis, « moi et ma famille », de revenir fréquemment à l’assemblée et de nous imprégner de la Bonne Nouvelle de l’Évangile.
Le 24 novembre 2006, je me suis engagé à suivre Jésus-Christ par le baptême enseigné dans la Bible. Quelques jours plus tard, a suivi celui du Saint Esprit qui m’a visité pendant mon sommeil, pour me remplir d’une joie inexprimable. Quand je me suis réveillé, ma bouche ne cessait de s’exprimer dans une langue inconnue. Je savais pertinemment que je parlais des merveilles de Dieu.
Je bénis Dieu de ce qu’il ne m’a jamais abandonné. II me fortifie, il me soutient et il ne cesse de me le rappeler au travers de sa parole vivante, la BIBLE.