











Évangile de Jésus-Christ(4)
MATTHIEU 16.15-17
« Tu m’as formé un corps… », cette expression a alimenté notre réflexion précédente sur l’indispensable humanité de Jésus. Elle sous-entend aussi un changement, voire une double condition d’existence. Il en fut effectivement ainsi de Jésus : parfaitement Dieu et parfaitement homme.
Les prophètes ont annoncé qu’une jeune fille juive serait enceinte et qu’elle enfanterait un fils. Le moment venu, lorsque Marie de Nazareth apprend, par l’ange Gabriel, qu’elle est l’élue de Dieu, sa réaction est immédiate : « Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais point d’homme ? » Le messager précise alors : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » LUC 1.35. Conçu dans le sein de Marie, Jésus naît à Bethleem, conformément aux prophéties.
Des années passent… Âgé de douze ans, Il accompagne Joseph et Marie à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive. En fin de séjour, alors que chacun prend le chemin du retour, Jésus reste à s’entretenir avec des enseignants de la Loi. Quelque temps après, Joseph et Marie, constatant son absence, reviennent le chercher. Entendant leur inquiétude (légitime), Jésus leur apporte cette réponse, certainement inattendue mais, ô combien révélatrice, de son origine : « Ne savez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? » Soulignons la précision apportée par l’évangile à la suite de cet événement : « Puis Jésus descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis… Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur. » LUC 2.51.
Autre événement significatif : sa venue au Jourdain près de Jean-Baptiste. Jésus tient absolument à montrer en personne l’importance de l’obéissance à la Parole de Dieu en se faisant baptiser. Notre prochain volet reprendra à ce moment particulier qui marque le début de sa vie publique.
Francis Burette
Évangile de Jésus-Christ(3)
Hébreux 10.5-7
La première prophétie biblique – Genèse 3.15 – laisse apparaître, en filigrane, la personne de Jésus-Christ en tant que « postérité de la femme ». Cette prophétie s’est réalisée par son incarnation dans le sein de Marie, jeune fille de Nazareth. Homme, il devait impérativement l’être et Il le fut parfaitement. Notre texte de référence rapporte les paroles mêmes de Jésus à son Père céleste : « Tu m’as formé un corps… ».
Comment comprendre l’humanité sans avoir expérimenté son quotidien, ses forces et ses faiblesses, ses joies, ses peines et ses déceptions, ses temps de repos et d’extrêmes fatigues ? Jésus fut nourrisson, enfant, adolescent, jeune homme et adulte. Il partagea une vie professionnelle avec Joseph, le charpentier de Nazareth. Il eut, comme tout un chacun, une vie familiale avec Marie et Joseph, et ses frères – Matthieu 13.55-56 – avec tout ce que cela peut signifier.
L’épître aux Hébreux (2.18) « … ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » ; et précise par ailleurs (4.15) : « … nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »
« Tu m’as formé un corps… » émerge du contexte spécifique des sacrifices lévitiques qui, aussi nombreux fussent-ils, se révélaient d’une efficacité restreinte (couvrir le péché) et limitée dans le temps (renouvellement annuel).
En revanche, voyant venir Jésus, le prophète Jean-Baptiste dit de Lui : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » L’Agneau en question n’est autre que le Fils de Dieu venu en chair pour offrir son corps en sacrifice expiatoire au Golgotha. Désormais, le problème du péché est définitivement et parfaitement réglé. L’apôtre Jean est catégorique : le sang de Jésus purifie de tout péché l’âme repentante qui s’approche de Dieu par Jésus-Christ le Sauveur. La condition unique de ce Salut parfait, définitif et universel, est la foi dans l’œuvre accomplie au calvaire. Ce salut est de portée éternelle. « … afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la Vie éternelle ». Telle est l’Espérance des croyants.
Notre prochain angle de réflexion portera sur l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Francis Burette
Évangile de Jésus-Christ(2)
Actes 17.10-11
Notre page précédente annonçait la recherche de racines de l’Evangile de Jésus-Christ dans l’Ancien Testament : de Moïse aux Prophètes. Notre texte de référence fait état de ces juifs de Bérée qui vérifiaient la conformité des affirmations apostoliques aux saintes Écritures. Leur foi devait reposer sur des certitudes.
Inventorier tous les textes « racines » de l’Ancien Testament n’est pas envisageable ici. Un livre entier n’y suffirait pas sans pouvoir garantir son exhaustivité …
Pour fixer un cadre général je rappellerai la première prophétie de la Bible concernant Jésus. Elle se trouve en Genèse 3.15 « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ». Le Christ, qui écrasera la tête du « Serpent ancien » sera issu d’une lignée humaine. Comparer Galates 4.4 : « …lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme ».
Nous pointerons aussi le livre de Malachie 3.1 (dernier livre de l’Ancien Testament « Voici, j'enverrai mon messager ; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l'Éternel des armées ». Comparez avec Luc 1.76 : « Et toi, petit enfant (Jean-Baptiste), tu seras appelé prophète du Très Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies… ».
Les psaumes, bien que d’auteurs différents, abondent de paroles très précises concernant Jésus-Christ. Soulignons le Psaume 22.1, de David qui, sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, anticipe les paroles de Jésus lors de la crucifixion : « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? » à comparer avec Marc 15.34.
Ce n’est pas sans raison que le Prophète Ésaïe fut qualifié d’Évangéliste de l’Ancien Testament par bon nombre de commentateurs bibliques. Ses prophéties inspirées dépeignaient avec une extrême précision bien des faits de la vie du Christ ici-bas.
Pour clore ce volet, je vous inviterai à lire l’Évangile de Jésus-Christ pour vérifier comment Il cherchait à accomplir fidèlement les paroles écrites d’avance pour lui-même.
Notre prochaine réflexion portera sur l’Évangile de Jésus-Christ, fils de l’homme.
Francis Burette
… à la découverte d’un Trésor
Au cours des prochaines semaines, dans notre volet « Quelques mots du libraire » je vous propose d’observer l’Évangile tel un diamant aux multiples facettes, allant de son aspect le plus basique jusqu’à le voir scintiller de mille feux. Il ne s’agit pas de satisfaire notre curiosité, ou connaissance stérile, mais de découvrir comment cet évangile peut éclairer notre vie, illuminer positivement notre quotidien et notre avenir éternel.
L’Évangile, au plan littéraire, peut être vu comme un des quatre fascicules du nouveau testament par lesquels Matthieu, Marc, Luc et Jean rapportent leur perception des faits ou le fruit de leurs investigations sur la vie de Jésus. D’où, la formulation retenue par certains « Evangile selon Matthieu, … ». Chacun d’entre eux racontent ainsi la vie de Jésus sous des aspects différents et complémentaires : le Roi, le Serviteur, le Fils de l’homme et le Fils de Dieu.
Nous devons aller au-delà de cette approche purement matérielle et réductrice de l’Evangile. Tel est l’objectif de ces quelques articles. L’apôtre Paul qui consacra, pour ne pas dire qui sacrifia sa vie, pour l’évangile déclarait : Romains 1.16 - « Je n’ai point honte de l’évangile, c’est la Puissance de Dieu pour le Salut (la guérison, la libération, la consolation, …) de quiconque croit ». Quel contraste ! Il vaut la peine d’engager une réflexion constructive, sans aucun préjugé de manière à permettre à cet évangile d’illuminer nos vies. Acceptons une remise en cause de croyances sans fondement pour accéder à une foi vivante et inébranlable.
Prochainement, nous irons plus loin en découvrant comment le mot évangile a évolué, au fil de l’histoire et, notamment, en passant de l’Ancien au Nouveau Testament.
Francis Burette
… tel
un diamant
Mon premier article lançait une invitation à découvrir l’évangile, pointant comme objectif « la découverte d’un diamant scintillant de mille feux ».
« Un diamant est éternel » avançait une publicité. L’acheteur doit prendre conscience qu’il va disposer d’un bien qui ne risque pas de s’altérer avec le temps, ni au plan physique, ni au plan économique (bien au contraire). Autrement-dit un placement sûr…
A la réflexion, deux questions se posent sur l’origine et l’histoire de cette pierre. D’où vient-elle ? Comment s’est-elle formée ? Les diamantaires, concernant les pierres d’origine naturelle et non de celles de synthèse, nous font remonter le temps jusqu’aux origines de la terre. Ils nous entraînent sur une échelle du temps hors mesures, des milliards d’années. Parmi les textes bibliques faisant état du diamant retenons celui du prophète Ézéchiel (28.13) qui évoque la présence d’un certain roi de Tyr, présent en Eden et évoluant au milieu de pierres précieuses, y compris du diamant.
Quel rapprochement avec les évangiles. Certes, ils rapportent des faits à l’origine de l’ère chrétienne et la date de leur rédaction oscillent entre l’an 70 et 100 de notre ère. Par contre, le premier texte prophétique annonciateur de la venue de Jésus-Christ, postérité de la femme, écrasant la tête du serpent, se trouve en Genèse 3.15. La chose annoncée plusieurs millénaires auparavant se réalise pleinement et définitivement à la croix, au Mont Golgotha. Relevons l’affirmation de l’apôtre Paul : « … Jésus-Christ a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. »
On ne peut pas ici faire l’impasse sur les révélations des trois apôtres, Jean, Paul et Pierre. Ils mirent en place les fondements du christianisme, à savoir : le plan de salut de Dieu émanant de sa prescience et conçu avant même la création du monde. Retenons cette citation d’Éphésiens 1.4 : « … en Jésus-Christ, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui ».
Notre prochain volet portera sur l’évangile de Dieu : Réalité et conséquences.
Francis Burette
Évangile
de DIEU
Romains 1. 1&2
Dans notre volet précédent nous avons souligné le lien des évangiles avec leurs auteurs humains : évangile selon Matthieu, Marc, Luc et Jean, et leurs présentations spécifiques de Jésus-Christ. Ceux-ci rapportent effectivement des faits, des paroles, des enseignements de Jésus.
Tout n’est pas relaté. Jean 21/25 souligne : « Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait ».
L’évangile est le produit de l’humain et du divin. La contribution humaine à la révélation divine écrite est voulue par Dieu lui-même. Il en est ainsi de l’ensemble de l’Écriture sainte – II Timothée 3/16 « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, … ».
Évangile « de Dieu » marque son essence. Il est le produit de Dieu. Nous avons évoqué plus haut les faits rapportés par les quatre évangélistes. Or, Jésus a déclaré qu’Il est venu pour accomplir les œuvres de son Père. Tout son cheminement, depuis son engagement solennel à quitter la Gloire pour venir sur notre terre, jusqu’à son ascension, est dicté par la volonté du Père. C’est la mise en œuvre du plan de salut émanant de l’Amour de Dieu pour les humains. Car, Dieu ne veut pas qu’aucun périsse mais que tous se repentent de leurs péchés et soient sauvés. Son Ciel, le Paradis, est ouvert à tous. Le point culminant de l’Évangile est la mort du Christ au Golgotha et sa Résurrection.
La prochaine fois nous resterons sur cette appellation de l’Évangile de Dieu pour en souligner les conséquences.
Francis Burette
Évangile
de DIEU... suite
1 Jean 5.9
Notre quatrième volet souligne l’aspect humain et divin de l’Évangile, en rappelant le libellé de la vocation de l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains : « Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. » Romains 1.1 Nous avons ainsi retenu deux éléments de réflexion, à savoir l’essence divine et la propriété exclusive de l’Évangile de Dieu.
L’origine divine garantit sans équivoque possible cet Évangile : une garantie de fiabilité infiniment plus sécurisante que les labels les plus stricts appliqués aux biens terrestres. On comprend l’insistance de certaines corporations à estampiller leur production de la fameuse « Appellation d’Origine Contrôlée », voire « Protégée » : l’A.O.C. et A.O.P. Elles se préservent ainsi des imitations. Dès les débuts de l’ère chrétienne, l’apôtre Paul dénonçait la venue de contrefacteurs de l’Évangile. Actes 20.29-30. La seule façon de déceler les contrefaçons est de lire soi-même l’Évangile et de vérifier les dires des uns et des autres, quels qu’ils soient à la lumière de la Bible. Ainsi agissaient les premiers chrétiens. Ne jamais confondre foi et crédulité.
Rappelons encore le poids donné par les instances académiques à la locution « parole d’évangile » donnant, implicitement aux textes évangéliques une valeur sûre et indiscutable.
Quoi d’étonnant ? L’apôtre Jean déclare dans sa première lettre : « Si nous recevons le témoignage des hommes (qui peut-être sujet à caution), le témoignage de Dieu est plus grand ; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils. » La Foi est, et doit rester, une valeur spirituelle sûre. Elle s’appuie sur un Dieu fidèle, dont la Parole est entièrement digne d’être reçue. Foi et Fidélité sont inséparables, interdépendantes l’une de l’autre. N’en est-il pas ainsi (ou ne devrait-il pas en être ainsi) dans les relations humaines. La puissance de l’Évangile se manifeste dans la foi en la fidélité de Dieu et de Jésus-Christ à honorer leurs engagements.
Notre prochain angle de réflexion sera sur la propriété exclusive de l’Évangile de Dieu.
Francis Burette
Évangile
de DIEU... suite
Propriété exclusive
Évangile de Jean 3.1-2
S’il n’était que d’essence humaine, l’évangile n’aurait qu’une valeur littéraire, historique, philosophique voire moralisatrice. Pour être Puissance de salut, une origine divine s’impose.
Un homme religieux influent, Nicodème, vint trouver Jésus et lui rendît ce témoignage : « Personne ne peut faire les miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui ».
Dans une autre circonstance, la foule peu encline à recevoir les propos de Jésus, crie au blasphème en l’entendant dire à un homme paralytique : « Tes péchés sont pardonnés ». La réaction est immédiate et compréhensible : « Dieu seul dispose d’un tel pouvoir ». La démonstration de Jésus est sans équivoque : Il ordonne à l’infirme de se lever, de marcher, de prendre son lit et de rentrer à sa maison. L’homme s’exécute. N’y a-t-il pas du divin en cela ? Oui, en tant que Fils de Dieu, Jésus a aussi le pouvoir de pardonner les péchés.
Propriété exclusive, cela sous-entend qu’aucune dénomination, quelle qu’elle soit, n’a de droit de propriété sur l’Évangile de Dieu. l’Évangile est « Testament » de Dieu pour les hommes. Par conséquent, nul n’est autorisé à le modifier, à l’adapter en fonction des temps, des circonstances, des cultures. Seul le testamentaire dispose de cette prérogative. Or, pour Dieu, la chose est claire concernant sa Parole (ancien comme nouveau testament) : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ». Cela implique aussi une indispensable intégrité et la neutralité des travaux de traduction des textes originaux, ainsi que pour les révisions successives inhérentes à l’évolution linguistique. La conservation de l’esprit originel du texte doit être privilégiée.
Dieu ne saurait être engagé sur des paroles qui ne seraient les siennes. La foi s’en trouverait fragilisée. Comme nous l’avons évoqué dans le volet précédent, la puissance de l’évangile se manifeste dans la foi en la fidélité de Dieu et de Jésus-Christ à honorer leurs engagements.
Notre prochain axe de réflexion, dans une suite logique, portera sur l’Évangile de Jésus-Christ.
Francis Burette
Évangile de Jésus-Christ
Marc 1.1
Notre précédent volet annonçait un nouvel angle de réflexion, à savoir l’Évangile de Jésus-Christ. Notre référence biblique, Marc 1.1, oriente, voire focalise, notre pensée sur la Personne du Christ : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ».
Nous nous souvenons comment l’apôtre Paul expose son ministère dans la lettre aux Romains (1.1-3) : « Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, … qui concerne son Fils, né de la postérité de David, selon la chair … ».
La chose est claire. Jésus-Christ, Fils de Dieu est le centre de l’Évangile. La doctrine biblique l’exprime ainsi : l’Évangile est « christocentrique ». On pourrait élargir « le cercle de la révélation » en affirmant que Christ est le centre des Saintes écritures.
En effet, Jésus fera sortir les deux disciples d’Emmaüs de leur profonde tristesse et de leur scepticisme, en leur expliquant, dans toutes les écritures, depuis Moïse et ensuite par les textes prophétiques, tout ce qui le concernait : comment il devait souffrir et entrer à nouveau dans sa Gloire. (Luc 24.13-35).
Selon les dires de ces deux témoins, lorsque le divin ressuscité leur parlait de la sorte, leur cœur « brûlait au-dedans d’eux ». Ils comprennent que « l’inconnu » qui s’est joint à eux n’est autre que Jésus, leur Maître ; ils l’avaient vu, trois jours auparavant, clouer en croix. Les deux sceptiques s’exclameront alors, avec les autres qu’ils ont rejoints : « le Seigneur est réellement ressuscité ! ».
Jésus faisait observer aux enseignants de la loi : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Jean 5.39. A vrai dire, les Écritures et Jésus ne font qu’un. La Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa Gloire, une gloire comme la Gloire du Fils unique venu du Père.
Lors de notre prochaine réflexion nous irons découvrir quelques racines de l’Évangile de Jésus-Christ dans l’Ancien Testament ; de la Genèse aux prophètes.
Francis Burette