Des Bons aux Meilleurs vœux…
Épître de Paul aux Romains 10.1
« Le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. »
Les moyens modernes de communication ont considérablement modifié la manière de présenter les vœux. La carterie classique est éclipsée par les SMS et les réseaux sociaux. On s’habitue désormais à une quasi-saturation des réseaux de communication durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Peu importe, pourvu que le relationnel soit préservé, voire amplifié, et que tous, jeunes et âgés, y trouvent leur compte.
Les vœux seront diversement qualifiés, depuis la bonne année/bonne santé ; meilleurs vœux/réussites en tous domaines… L’apôtre ne manque pas de vocabulaire et, bien évidemment, comme tout un chacun, il souhaite plein de bonnes choses à ses proches et amis. Toutefois, pour lui, il est UN VŒU au-dessus de tous : celui qui touche au Salut de l’homme, à sa renaissance en Christ. Il n’a de cesse de rappeler que l’homme sans Dieu, sans Christ, est sans espérance dans le monde. La bonne année est celle où l’homme se réconcilie et renoue avec son Dieu, par Jésus-Christ le Sauveur.
Vœux sincères, ou simple formalité ? Au-delà du message, la source est essentielle, déterminante. L’apôtre désigne à la fois la source (son cœur) et les destinataires (pour eux : ses frères israélites).
Nos vœux peuvent avoir d’autres sources que notre cœur : nos intérêts, le respect, la tradition… Dans quel encrier tremper notre plume si ce n’est celui de notre cœur ? Quelle encre utiliser si ce n’est celle de l’amour ? Je t’écris parce que je t’aime… Le destinataire doit le ressentir, sinon les vœux n’auront que peu d’écho et de résonance. L’amour donne du poids, du relief aux mots, surtout quand ils sont accompagnés d’actes forts : « C’est par amour que Christ est mort pour nous. »
On qualifie de « pieux » le vœu qui a peu de chance de se réaliser. Vœux illusoires. Pour qu’il n’en soit pas ainsi, Paul les expose à Dieu « ma prière à Dieu pour eux ». Dans les vœux, le plus important, ce sont les destinataires. Aussi, les expose-t-il à son Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Oui, le Dieu créateur formule des vœux de salut, mais aussi de Paix, de Grâce, de Miséricorde, de Santé (physique, morale et spirituelle). La force des vœux réside dans leur harmonie avec les vœux de Dieu. La prière pour les nôtres est une marque d’amour, même si elle reste secrète, dans l’isolement de notre maison, de notre chambre. « Ils prient pour vous, parce qu’ils vous aiment. »
Pour 2023, donnons à nos vœux la dimension spirituelle qui leur permettra de se réaliser, même au-delà de nos espérances. Dieu peut faire, par la Puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de ce que nous pensons ou imaginons. La prière de la Foi a une grande efficacité, en tout domaine. Découvrez-le dans la Bible.
Francis Burette
Matthieu 2:1-11 - Louis Segond
1 Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem,
2 et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer.
3 Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.
4 Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ.
5 Ils lui dirent : À Bethléhem en Judée ; car voici ce qui a été écrit par le prophète :
6 Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple.
7 Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait.
8 Puis il les envoya à Bethléhem, en disant : Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant ; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer.
9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta.
10 Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie.
11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
NOËL,
des astronomes,
une étoile...
« Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre. » C’est ainsi que, parmi ses livres poétiques, la Bible nous révèle l’expression divine. L’auteur du livre de JOB, montre ainsi le souci premier de Dieu : parler pour être compris. La langue de bois, habilement maniée en certains milieux et pour diverses raisons, n’est pas usitée par Dieu qui cherche au contraire à être compris de tous ; du moins, par ceux qui veulent l’entendre.
Le roi David, auteur de la majorité des psaumes de la Bible aimait contempler la voûte céleste et y trouvait une source d’inspiration et d’adoration du Dieu créateur : « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » Psaume 8.3-4
Depuis bien longtemps, des hommes de diverses origines, attachés au culte du Dieu créateur, ou à d’autres croyances, voire à la recherche de quelques vérités, ont orienté leurs regards vers la multitude de « lucioles » célestes espérant y trouver une orientation, une révélation. Aussi, est-ce par ce « langage » adapté à ces savants d’orient, les mages, que Dieu va leur parler. Leur observation attentive va s’arrêter sur un fait inhabituel, une étoile « nouvelle » qui se déplace et semble les inviter à la suivre.
« Dieu parle cependant tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. » JOB 33.14. Ce ne fut pas le cas pour ces savants. Ils comprirent le message sans parole et se décidèrent à suivre ce guide « stellaire ». Le Dieu qui créa les astres s’en sert pour orienter les hommes, les sortir de leurs ténèbres et les faire entrer dans son admirable lumière.
Le livre de JOB nous fait entrer dans l’immensité céleste en nous révélant ces points de repères séculaires qui ont, au cours des, siècles, guidé navigateurs et explorateurs, dans leurs déplacements maritimes et terrestres : « Il a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, et les étoiles des régions australes. » JOB 9.9 - On connaît plus simplement l’étoile polaire qui, en notre hémisphère nord, constitue un repère fiable d’orientation.
Nos savants d’orient se laissent ainsi guider, sans savoir où elle les mènera. Ils manifestent ainsi la foi, sans le savoir. Ils font confiance au signe divin. Ils sont de la trempe d’un Abram qui, en son temps, sur l’invitation de Dieu, partit sans savoir où il allait, sans connaître la destination de son voyage.
La dernière étape de leur cheminement est tracée par les précisions prophétiques données par des enseignants des Écritures saintes d’alors : « Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple. »
Le chemin fut long. Peu importe. L’essentiel est qu’ils suivent le guide et arrivent là où se trouve le Roi qui vient de naître, qu’ils déposent leurs cadeaux royaux et adorent le Fils de Dieu, le Sauveur du Monde.
Notre itinéraire diffère, les uns par rapport aux autres. Mais l’objectif visé par Dieu, unique et universel, est de nous révéler son Fils Jésus qui s’est incarné dans un corps comme le nôtre, a vécu comme un simple homme sur notre terre, est allé de lieu en lieu guérissant et délivrant les êtres humains en souffrance, est mort sur une croix pour expier les péchés de l’humanité, est ressuscité et remonté au Ciel pour préparer une place à tous ceux qui l’ont reçu comme Sauveur et Seigneur.
Laissons-nous guider jusqu’à Jésus qui a affirmé : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
Que Noël 2022 ne soit pas seulement une fête de lumières artificielles, fictives et éphémères. Mais en ce jour recevons ce grand message d’espérance et de foi : « Il vous est né un Sauveur qui est le Christ. »
Francis Burette
11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui.
12 Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici qu'on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve ; beaucoup d’habitants de la ville l'accompagnaient.
13 Voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
14 Il s'approcha et toucha le cercueil ; ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! »
15 Et le mort s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
16 Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous. » et : « Dieu a visité son peuple. »
17 Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région.
NAÏN, ville de Galilée, n'a semble-t-il jamais fait parler d’elle auparavant. Ce matin-là, nul ne sait de quoi la journée sera faite, sauf cette triste démarche : accompagner une femme veuve conduisant en terre son fils unique. Point de précision sur son âge. C’est toujours trop jeune pour une maman qui perd un enfant. Ce n’est pas l’ordre naturel des choses. Oserais-je dire qu’elle aurait préféré être à sa place… Une marche vers la solitude. Tout semble définitif.
Sur ce chemin des larmes, l'attention de tous est attirée. Un autre cortège est en approche, bruyant et joyeux à la fois, celui-là. Presque indécent en la circonstance ! Ceux-là sont partis tôt ce matin (38 kilomètres séparent Capernaüm de Naïn). Chacun se presse autour d'une personne, Jésus de Nazareth. Ils veulent tous l'entendre, voire pour certains, le toucher et être guéris.
Il faut dire qu'hier, à Capernaüm, un événement extraordinaire s'est produit : un homme atteint de paralysie et souffrant terriblement a été instantanément guéri par le Seigneur. Son maître, centurion romain, a eu « l'audace » de croire que l'autorité de Jésus était telle qu'Il lui suffirait de dire un mot pour que son serviteur soit guéri. Il put le vérifier. Ainsi, la renommée de Jésus s'amplifia encore.
À la porte du village, ces deux cortèges si différents se croisent. Jésus, ému par la souffrance de cette veuve, sort du groupe, se dirige vers elle et lui dit : « Ne pleure pas ! » Ces mots raisonnent dans son cœur d'une façon particulière ; ils ont la capacité de sécher ses larmes et de consoler son cœur. Jésus étend sa main, touche le cercueil, et dit avec autorité : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! » À l'instant, le mort s'assied et se met à parler.
Un des témoins de cette scène, l’apôtre Pierre, dira plus tard : « Vous avez fait mourir le Prince de la Vie… » Le monde d’hier et d’aujourd’hui est capable des plus grandes folies. Mais l’apôtre ajoute : « … Dieu l’a ressuscité des morts, nous en sommes témoins. » Quelle Gloire ! Celle du Fils unique venue du Père.
Le prophète de Dieu avait dit : « Je changerai leur deuil en allégresse, et je les consolerai ; je leur donnerai de la joie après leurs chagrins. ». Jérémie 31/13 - Le prophète l'a annoncé. Jésus l'a fait. Promesse tenue : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » Ésaïe 55/11
La résurrection d'un mort reste du domaine de l'exceptionnel et relève de la seule souveraineté et initiative de Dieu. C’est Lui qui fixe la durée de la vie de chacun. Les résurrections mentionnées dans la Bible, y compris celle de Jésus, nous montre la capacité de Dieu à redonner vie aux corps morts. Elles nous assurent notre propre résurrection. « Jésus-Christ notre Sauveur a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » 2 Timothée 1/10. La crainte de la mort place les êtres humains dans un véritable esclavage. Jésus délivre de cette crainte et la remplace par une véritable espérance, la Vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. Elle est pour quiconque croit.
Cette Vie est donc pour vous aussi… Placez votre foi en Jésus et nourrissez-la par la lecture et la méditation de la Parole de Dieu, la Bible. Après l’hiver, le printemps, puis l’été et l’automne. Tel est le cycle de la nature rythmé par le positionnement de la Terre par rapport au Soleil. Au plan spirituel, notre positionnement vis-à-vis de Jésus, Soleil de Justice, est déterminant. Approchons-nous de Lui ; Il éclairera vos journées et réchauffera vos vies. L’évangile de Jésus-Christ, c’est la Bonne Nouvelle du renouveau, d’une vie et d’une destinée nouvelles.
Francis Burette
JÉSUS : le Passant ou le Résident
LUC 18.37 et 19.5
La courte phrase : « C’est Jésus de Nazareth qui passe. » n’est pas anodine. En effet, la lecture de l’évangile nous fait découvrir un Christ qui ne reste pas statique, figé en quelque endroit, attendant que tout un chacun vienne à Lui. Certes, Il lancera l’invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et vous trouverez du repos pour vos âme. » ; et encore : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » Alors les gens se pressaient autour de Lui, cherchant le contact pour être guéri, délivré de quelque mal que ce soit.
Mais, l’apôtre Pierre témoignera, dans la maison de Corneille, centurion romain, de son vécu auprès de Jésus : « Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. » Un certain Bartimée, aveugle-mendiant, en bénéficiera. Son cri de souffrance « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » fut entendu, et sa prière pleine de foi « Seigneur, que je recouvre la vue ! » exaucée à l’instant. La suite semble naturelle : « il suivit Jésus en glorifiant Dieu. » Mais, est-ce vraiment « naturel » ? Tous ceux qui, au cours des siècles et en différents domaines, ont été bénis par Dieu, ont-ils emboîté le pas à Jésus ? Hélas, loin s’en faut !
La foule enthousiaste grossit davantage lors de la traversée du village de Jéricho. Il devient difficile d’approcher Jésus, voire même de le voir. Une personnalité de la ville, homme de petite taille, un certain Zachée, socialement parlant aux antipodes de Bartimée, monte dans un arbre, un sycomore, jalonnant le chemin. Arrivé à sa hauteur, Jésus s’arrête, le regarde et l’invite à descendre. Il ne veut pas seulement passer près de lui, croiser son chemin, mais demeurer dans sa maison. L’expression de Jésus souligne le caractère indispensable de cette démarche : « Il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. » Zachée, en raison de ses fonctions de collecteur d’impôts, est mal apprécié de la population. Les remarques fusent de la foule : « Jésus est allé loger chez un homme pécheur ! » Tous ceux-là ignorent qu’autant Jésus a la haine du péché, autant Il aime le pécheur et veut le sauver en changeant sa vie et en pardonnant ses péchés.
La confession de Zachée est courtement rapportée : « Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. » Mesurant la sincérité et la véracité de ses dires, Jésus affirme : « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham (le père des croyants). Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Quelle journée pour la ville « maudite » ! On se souvient en effet de la prise historique de Jéricho, de ses murailles détruites, au temps de Josué. Elle ne devait jamais être rebâtie. Mais, Jésus ne rebâtit pas les murs, les habitations. Jésus relève et sauve les humains. Il n’est, pour Lui, aucune situation désespérée. Chers amis, prenez le temps d’écouter le chant ci-joint : « Il te soutiendra ! » *
Que Dieu vous bénisse dans la lecture de la Bible et à bientôt sur evangile76.com
Francis Burette
* " JÉSUS te soutiendra / Chorale évangélique de CAEN
CROIRE et FAIRE
Évangile de Jean chapitre 2.1-12
« Faites ce qu’il vous dira ! » Cette invitation est de Marie, jeune fille juive de Nazareth. Ce qui la caractérise, c'est sa capacité à croire ce que lui dit son Dieu, tant par les textes sacrés (la Thora) que directement par un messager, en l'occurrence l'ange Gabriel. Ce bel état d'âme est pointé dans l’Évangile avec une promesse : « Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.» - LUC 1.45 - Il en est ainsi de la Parole de Dieu : elle s’accomplit. Non par automatisme, mais parce que Dieu est fidèle et par conséquent, Il veille sur sa Parole pour l'accomplir en son temps.
Marie, en tant que jeune fille juive n’ignore pas que, plusieurs siècles auparavant, sa propre histoire a été annoncée par divers prophètes, et ce avec des précisions déconcertantes. Pour elle, s'en suivra, vous le savez certainement, la naissance de Jésus, le Sauveur.
Trente ans plus tard, devenue femme, mère de famille, elle est invitée à des noces, à Cana. Quoi de plus banal. Pendant le repas survient un incident : le vin manque. D'abord, elle fait part de ce problème à un autre invité : Jésus. Il est là, Lui aussi avec ses disciples. Puis, forte de son expérience et de son vécu avec Dieu, elle sera de bon conseil pour ses hôtes. S'adressant aux serviteurs, elle leur donne ce précieux conseil : « Faites ce que Jésus vous dira ! » Un encouragement à placer leur confiance en Jésus et à faire ce qu’Il leur dira, même si, sur le moment tout cela peut leur paraître surprenant. Elle sait qui Il est : le Fils du Très-Haut. Elle sait comment Il a été conçu dans son sein, par la Puissance du Saint-Esprit. S'ensuit alors le premier miracle d'une longue liste, l’eau des vases est changée en vin. Jésus, l’homme de Nazareth, le « fils » du charpentier, a ainsi manifesté la Gloire de Dieu et prouvé sa propre divinité.
À la suite de ces événements, des témoins oculaires disaient unanimement : « (…) nous avons contemplé sa Gloire, une Gloire comme la Gloire du Fils unique venu du Père. » Ils la virent ici, et trois d’entre eux - Pierre, Jacques et Jean - la verront plus tard, à nouveau, sur la haute montagne dite de la transfiguration. Mais, qu’elle est-elle cette Gloire ? Comparable à aucune autre. Surtout pas avec celle des hommes, même les plus illustres et les plus en vue d’ici-bas et de tous les temps. Aucun vocabulaire ne suffirait à qui voudrait la décrire.
Nul ne peut s'imaginer ce que Dieu et Jésus peuvent faire dans une vie qui met en pratique cette exclamation « Faites ce qu'Il vous dira ! » Des années plus tard l’apôtre Paul continuera de pointer la suprématie de la Parole de Jésus : « Que la Parole de Christ habite parmi vous abondamment. » Prenez le temps de lire les Évangiles avec l'éclairage de cette courte phrase « Faites ce qu’Il vous dira ! » Vous découvrirez combien de vies ont été changées, transformées, renouvelées par la Parole de Jésus. Soulignons ici que l’Évangile de Dieu, de Jésus-Christ est l’Évangile de la Gloire divine. Sa source est en Dieu, son message est divin. Il a pour vocation de prendre l’humain pécheur pour le faire entrer dans la Gloire éternelle de Dieu. Telle est l’espérance du croyant authentique et qui peut désormais éclairer votre vie.
La véritable foi repose sur la Parole de Christ. Elle est aussi pour vous qui lisez ou écoutez ce texte. Souvenez-vous que Jésus est le même aujourd'hui, qu'Il l’était hier. Aujourd’hui est un jour où Dieu fait Grâce par Jésus-Christ.
Francis Burette
« Je ne vous laisserai pas orphelins… »
Évangile de Jean chapitre 14 verset 18
Ces mots ont été prononcés par Jésus dans un moment particulièrement solennel et rapportés dans ce que l’on a coutume d’appeler le dernier discours, ou le discours d’adieu de Jésus à ses disciples.
« orphelin » : le Nouveau Testament fait deux fois mention de l’orphelin. Deux apôtres, Jacques et Jean, l’utilisent dans des objectifs différents. Le premier, Jacques au chapitre 1/27 rappelle aux croyants ce qu’est la vraie « religion », dans sa pureté originelle et comment elle se concrétise par un intérêt marqué et actif pour les veuves et les orphelins. Ce qui était vrai et consigné dans la Thora, demeure une règle attachée à la vraie piété. Aimer Dieu c’est aussi aimer son prochain. Dieu prend soin de la veuve et de l’orphelin et c’est par les croyants qu’Il entend le faire.
Quant à l’apôtre Jean (14/18), il nous introduit dans la chambre haute, dans le cercle restreint des disciples assemblés. Ce moment est empreint d’une grande solennité. Chaque geste, chaque parole de Jésus sont lourds de signification. La croix s’approche de plus en plus, c’est sa dernière Pâque ici-bas et avec ses disciples. De surcroît, Il est l’Agneau de Dieu qui sera immolé et dont le sang répandu purifiera de leur péché tous ceux et celles qui croiront en Lui. C’est le sens de la Cène, de la Communion qui fut instituée lors de cette Pâque.
Jésus sait que le moment est venu de passer de ce monde au Père. « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. » Jean 16/28 Ainsi, son départ approche. Les événements se précipitent. Dans une quarantaine de jours, Jésus quittera cette terre sur laquelle Il est venu en simple homme, dépouillé de sa divinité. Abaissé au plus bas qu’un individu puisse l’être, le Père va l’élever au plus haut dans le Ciel, dans sa Gloire. Mais, les siens, ses amis, ses disciples, restent. Certes, Il leur a promis le revoir, la Gloire pour eux aussi « Je vais vous préparer une place dans la maison de mon Père. » et encore « Je veux que là où je suis, vous y soyez aussi. » Mais, dans cette attente, ils restent seuls, sans Lui, livrés à eux-mêmes pour faire face aux autorités et continuer l’œuvre commencée. Ils seront ses témoins, ses apôtres. Les choses semblaient si faciles quand Il était là.
« Orphelin » telle est la condition d’une personne qui a perdu ses supports principaux (un ou ses parents). Il y a maintenant plus de trois années en arrière, ils ont tout quitté pour suivre Jésus. Alors, le miraculeux divin faisait leur quotidien. Tout va-t-il donc s’arrêter ? Qu’allons-nous devenir ? La Mission qu’Il nous a confiée, comment la mener à terme, sans Lui ?
Dans la confidence de ce discours d’adieu, Jésus leur laisse une Parole, une promesse : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » Alors Il leur parle d’un autre « Lui-même » qui sera non seulement avec eux (comme Jésus l’avait été au cours de ces années) mais qui sera en eux. Jésus utilise un terme pour parler de cet autre « Lui-même » : le Paraclet. La signification de ce mot est multiple : le Consolateur, l’Avocat, le Défenseur, l’Aide, l’Assistant, l’Accompagnant, le Conseiller, le Protecteur, le Conducteur, l’Allié, l’Intercesseur, le Soutien... Il sera tout ce qu’était Jésus présent en chair, à leurs côtés. Dès lors, Il sera en eux. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit feront ainsi leur demeure en chacun d’eux. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Jean 14/23 Ce qui amènera l’apôtre Paul à rappeler cette réalité extraordinaire « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, … » 1 Corinthiens 6/19.
Cette promesse du don du Saint-Esprit répandu sur ceux qui croient et qui ont reçu Jésus-Christ comme Sauveur, Seigneur et Maître, est universelle et toujours d’actualité : « (…) car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » La foule rassemblée le jour de la Pentecôte à Jérusalem vient de prendre conscience de son rejet collectif de Jésus, Fils de Dieu. À cause d’eux, certes, mais aussi pour eux, pour leur Salut, le Fils de Dieu a été crucifié. Que faire maintenant ? « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. » Apôtre Pierre en Actes 2/37-41.
Une piété sans cette vitalité de la manifestation du Saint-Esprit manquera toujours de l’essentiel. En revanche quelle plénitude, quelle puissance, quel épanouissement pour l’humain rempli de l’Esprit-Saint. Telle est la volonté de Dieu et de Jésus pour l’Église, pour le croyant d’aujourd’hui.
Francis Burette
Les librairies : Commerces dits « essentiels »
Un décret ministériel publié le 26 février 2021 au Journal Officiel intègre les librairies à la liste des commerces présentant un intérêt particulier pour la population et justifiant leur ouverture en période de confinement. Au-delà dudit commerce, de son aspect économique, c’est la lecture, c’est le livre qui est reconnu comme un bien capable d’atténuer les effets négatifs de l’isolement, de la solitude, du désœuvrement.
Dès les origines de l’Écriture, l’intérêt de consigner des informations « essentielles » est ressenti, voire demandé, par Dieu Lui-même :
« L’Éternel dit à Moïse : Écris cela dans le livre, pour que le souvenir s’en conserve (…). » Exode 17/14. Puis, il sera dit à Josué, son successeur à la tête du peuple : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. » Josué 1/8 - C’est ainsi que le peuple hébreu, peuple du Livre, est resté attaché à la Thora et aux autres livres sacrés.
Parmi les livres dits « poétiques », les psaumes s’ouvrent sur, et soulignent, le caractère vital et bienfaisant de la lecture de la Parole de Dieu, la Bible : « Heureux l’homme qui (…) trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit. » Cette lecture apparaît même comme un trésor plus précieux que les valeurs refuges d’ici-bas : « Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets d’or et d’argent. » Psaumes 119/72.
Que dire quant à la direction donnée à notre vie au sein de tant d’incertitudes, d’inconnues : « Ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. » Psaume 119/105 et encore « En se dirigeant selon ta Parole » telle est la réponse à la question du jeune ou de l’ado « Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? » Psaume 119/9.
Par ailleurs, dans la Bible, deux livres se rejoignent : celui de Daniel dans l’Ancien Testament et l’Apocalypse dans le Nouveau. Daniel était un homme du Livre pour connaître les temps présents et à venir : « La première année du règne de Darius, moi, Daniel, je vis par les livres qu’il devait s’écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d’après le nombre des années dont l’Éternel avait parlé à Jérémie (…) » Daniel 9/2. Aujourd’hui l’Apocalypse est la révélation de ce qui était, de ce qui est (présentement) et de ce qui sera (notre devenir). Elle éclaire les événements d’aujourd’hui et ceux de demain.
Faisons aussi référence à l’instruction de Jésus-Christ. À un jeune homme qui l’interroge sur la conduite à tenir pour hériter la vie éternelle, Jésus répond : « Qu’est-il écrit dans la Loi, qui lis-tu ? » Luc 10/26. Ainsi, la lecture de la Bible montre le chemin qui mène à l’éternité bienheureuse. Elle donne une véritable espérance.
Enfin, en cette période de Pâques, souvenons-nous des deux disciples qui, le cœur triste et déçu, rejoignent leur village, Emmaüs. Ils cheminent avec un « Inconnu ». Il leur explique en s’appuyant sur les textes prophétiques tout ce qui concerne Jésus : son rejet, sa mort et sa résurrection. Leur cœur brûle au-dedans d’eux en entendant toutes ses explications. L’espoir renaît jusqu’à ce qu’ils réalisent que cet « Inconnu » n’est autre que Jésus ressuscité.
Oui, la lecture de la Bible est essentielle et vitale pour nous révéler Jésus-Christ, Fils de Dieu, mort au Golgotha et ressuscité. La véritable espérance est là. Lisez la Bible !
Francis BURETTE
Droit de Grâce et Grâce divine
Par Francis Burette
La Grâce, d’abord prérogative royale, devient présidentielle, « gravée dans le marbre » par son inscription à l’article 17 de la constitution de la Ve République française : « Le Président de la République a le droit de faire grâce à titre individuel. » C’est notre histoire. Tel est aussi notre présent…
Bien avant cela, au début de notre ère, un certain Ponce Pilate, gouverneur de Judée, disait à un homme, après avoir reconnu son innocence : « Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te crucifier, et que j’ai le pouvoir de te relâcher ? » Jean 19/10 - Droit étrange, voire exorbitant, qui permet à un homme, roi ou président, de condamner ou de gracier son semblable, selon son gré.
L’étude du droit de Grâce au cours de l’histoire et dans notre actualité réserve bien des surprises sur les motivations des décideurs, allant même jusqu’à envisager de s’auto-gracier. Qu’elle était celle de Pilate : Plaire à César ? Satisfaire aux exigences des responsables religieux, voire à celles de la foule ? La réponse vient du condamné, Jésus : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en-haut. »
Maintenant, c’est clair pour Pilate, quoiqu’il fasse ou décide, bon gré mal gré, le voilà engagé dans un plan qui dépasse, oh combien, ses limites de compétences, c'est-à-dire celles de l’empire romain en Palestine. Au-dessus de lui, au-dessus du puissant César, Dieu est assis sur son trône éternel. C’est Lui qui détient tout pouvoir, notamment le vrai droit de Grâce. Cette Grâce universelle en faveur de tous les êtres humains pécheurs ; cette grâce divine qui absout le coupable par la condamnation volontaire de l’innocent, Jésus de Nazareth.
Le Droit de grâce romain s’applique en Palestine. À chaque fête, les romains relâchaient un condamné. Cette fois-ci, Barabbas, brigand accusé de sédition et de meurtre est pressenti. À la proposition de Pilate de choisir entre Barabbas et Jésus, la foule demande haut et fort la libération du brigand et la crucifixion de Jésus. Quel message ! L’innocent meure pour le coupable. Quel témoignage que celui du brigand crucifié ce même jour sur le Golgotha : « Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » LUC 23/41-43 - Un brigand condamné par la justice des hommes, mais gracié par la Grâce divine. Il comprit alors, avant que cela ne fut écrit par l’apôtre Paul : « Jésus-Christ a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient. » et encore : « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »
Il nous est maintenant plus aisé de comprendre la prophétie d’Ésaïe 53 annonçant, quelques sept siècles auparavant, l’accomplissement de la Justice divine par Jésus, Fils unique de Dieu, et de la grâce divine proposée à tout être humain qui croit dans l’expiation de ses péchés sur la croix, au Golgotha.
Je vous invite à écouter cette prophétie exprimée au travers de ce chant…
Chorale Évangélique - Zénith Rouen : ÉSAÏE 53
NOËL : avec ou sans Jésus ?
La question reste posée et ressurgit régulièrement depuis plus de vingt siècles de christianisme. Faut-il, ou pas, fêter NOËL ? La problématique résiderait sur le fait que la naissance effective de Jésus n’aurait pas eu lieu le 25 décembre et que cette date aurait été retenue par l’église pour « récupérer » une fête païenne à des fins religieuses.
Bien que ce soit historiquement intéressant, il me paraît peu fructueux de polémiquer sur ce sujet. En revanche, vivre pleinement le message de Noël est au combien plus important. Ce message angélique doit parvenir jusqu’à nous et illuminer nos cœurs, nos pensées et nos vies : « Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Évangile de LUC 2/10-11
Quelle surprise pour les bergers passant les veilles de la nuit dans les plaines de Bethléem ! Hier était pour eux un jour comme les autres ; aujourd’hui est bien différent puisque se rendant sur-le-champ à Bethléem, ils trouvent les choses comme le messager céleste l’avait annoncé : un petit enfant emmailloté est couché dans une crèche en présence de Joseph et Marie. Eh quoi ! Ce faible enfant est le Sauveur annoncé, le Christ-Messie, le Seigneur. Sur le chemin du retour ils racontent à qui veut bien l’entendre ce qu’ils viennent de vivre, suscitant de tous le plus grand étonnement. Ainsi, il est né ce divin enfant annoncé par les prophètes d’hier et les anges d’aujourd’hui.
NOËL bannit la crainte… L’enfant Jésus devenu grand donnera aux siens la capacité de vaincre l’inquiétude par la foi. Il leur apprendra à tout remettre entre les mains du Créateur, du Père céleste, du Seigneur de Gloire. L’apôtre poursuivra cet enseignement : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu. » et encore : « Lui-même prendra soin de vous… » Apprenons donc, ou réapprenons, à vivre et à marcher par la foi.
NOËL, message de joie, message de grande joie… Il est incontestable que la fête de Noël fait partie de ce qu’il convient d’appeler une fête joyeuse. Mais il est une joie qui transcende tous les plaisirs liés aux festivités, une joie qui demeure quand cessent les repas, quand s’éteignent les lumières et guirlandes multicolores et que les décibels font place à un profond silence. Une joie universelle pour tout le peuple : des modestes bergers d’Israël aux mages érudits d’Orient, de Perse ou d’ailleurs. « Dieu a tant aimé le Monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la Vie éternelle. » Jean 3/16
NOËL, la joie d’une rencontre avec Dieu, non pas seulement sous les traits du divin enfant de la crèche, mais de Jésus, Dieu fait homme, le Sauveur. D’un certain Zachée, percepteur d’impôts, en la cité de Jéricho, il est dit : « Il reçut Jésus avec joie dans sa demeure » répondant ainsi à l’invitation de Jésus : « Il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison ». LUC 19/5 - Quel jour était-ce ? Peu importe… L’essentiel était que Jésus entre dans sa vie. Chaque jour Jésus frappe à la porte d’un cœur, d’une vie, pour y faire sa demeure. Quel hôte de marque ! Quelle bénédiction !
NOËL ne trouve tout son sens, toute sa portée, que le jour où Jésus le Sauveur vient dans notre vie, dans notre quotidien. Noël est caractérisé par cette phrase « Il n’y avait point de place pour Lui à l’hôtellerie. » Y a-t-il de la place pour Jésus dans notre vie ?
Certains attribuent à NOËL une certaine magie, comme si ce jour avait un pouvoir spécifique. Ce qui change une existence c’est de recevoir le CHRIST. L’Évangile des premiers jours consistait à déclarer haut et fort : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 CORINTHIENS 5/17 Tel est le cadeau de Dieu pour tout être humain, pour vous, pour moi. Recevons-le simplement avec reconnaissance.
Francis BURETTE
La BIBLE : de l’HUMAIN au DIVIN…
Certains faits, certaines attitudes ou événements relatés dans la Bible peuvent surprendre. En effet, ils ne correspondent pas toujours à l’idée que l’on se fait d’une morale, d’une éthique judéo-chrétienne que le lecteur s’attend à trouver dans le livre de Dieu. La Bible n’a pas pour objectif de cacher les choses mais de les mettre en lumière. Elle parle vrai en nous donnant des « photographies » réelles et non des « clichés » subjectifs de la vie des hommes et des peuples tout au long de l’histoire de l’humanité.
Hormis JÉSUS, qui fut l’homme parfait, sans péché, ne cherchez pas dans la Bible un homme sans défaut. Les plus grandes et plus belles figures (hommes ou femmes) – Abraham, Moïse, Josué, David, Salomon, Élie, Anne, Déborah, Esther, Ruth… – y compris ceux (et celles) du Nouveau Testament, ne portaient pas le sceau de la perfection. L’apôtre Jacques le souligne concernant l’un d’entre eux : « Élie était un homme de la même nature que nous… » Jacques 1.17. Mais, c’est ainsi, Dieu se sert d’hommes et de femmes imparfaits.
De ce fait, ne cherchons pas non plus cette perfection dans les nations. Il n’y eu, au cours de l'histoire de l’humanité, aucun peuple méritant un tel label même ce petit peuple choisi et racheté par l’Éternel : le peuple d’Israël. Certes, que de belles choses il nous a transmises mais certains pans de son histoire ne peuvent être approuvés, ni de Dieu, ni des hommes. Pourtant, de lui est sorti le Messie, Sauveur du monde, tel un rejeton qui sort d’une terre desséchée. C’est aussi ce peuple qui a fidèlement transmis au monde la quasi-totalité des textes sacrés constituant la Bible.
Que dire de l’Église qui, à travers les siècles et de par le monde, a affronté toutes sortes d’oppositions, voire la persécution, des séductions diverses... Elle a tenu bon et est toujours là dans l’attente du retour de son Seigneur. Elle tient lieu de phare dans la nuit, dans le brouillard de ce monde pour indiquer l’entrée du port salvateur. Ne cherchons pas en elle la perfection puisqu’elle est constituée d’hommes et de femmes comme vous et moi, imparfaits. Imparfaits mais sauvés par la Grâce divine, rachetés par la mort de Jésus, lui : fils de l’homme et Fils de Dieu. Le Saint par excellence meurt pour expier les fautes, les péchés des impies. Quelle est la source de sa motivation ? Son Amour pour les hommes : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » dira t-il à ses disciples. Jean 15.13
Des dimensions, un volume d’amour que Dieu veut et doit nous révéler pour que nous le saisissions. Éphésiens 3.17-19 : « (...) Afin que (…) étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les croyants quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. »
Sachons-le, le but poursuivi par Dieu est de rendre l’humain participant de la Nature divine. Tout comme Jésus, Fils de Dieu, a participé pleinement à la nature humaine. Notre participation à la nature divine résulte d’une nouvelle naissance, spirituelle, par l’action concomitante de la Parole de Dieu et du Saint-Esprit. « Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. » Telle est la véritable expérience chrétienne. Rappelons les paroles de Jésus à l’enseignant de la Thora, Nicodème : « Il faut que tu naisses de nouveau. » - « Que tu naisses d’eau et d’Esprit. » Jean 3
« Si quelqu’un est en Christ, - écrit l’apôtre Paul - il est une nouvelle créature, voici les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. »
Telle est la proposition divine à l’humain que je suis : entrer dans la Vie Nouvelle par Jésus-Christ mon Sauveur.
Francis BURETTE
« Il FAUT toujours… PRIER »
Évangile de LUC 18.1 -8
Cet article s’inscrit dans le prolongement du précédent : « Les impératifs bibliques ». Deux références bibliques, d’un même passage de l’évangile de JEAN chapitre 3, mettaient en exergue ce qui s’impose, d’une part, à Dieu et à Jésus-Christ « Il faut que le Fils de l’Homme (Jésus) soit élevé (à la croix) » et d’autre part, à l’homme « Il faut que tu naisses de nouveau (ou d’eau et d’Esprit) ». Le Salut a ses exigences…
Les formes de langages usitées par Jésus sont diversifiées. Il emploie, entre autres, régulièrement des paraboles pour se faire comprendre. Tel est l’objectif annoncé par Jésus quant à l’utilisation de cette « figure de rhétorique » : MONTRER, ÉCLAIRER sur...
Permettez-moi une petite comparaison. Au plan technique, une parabole est la partie constitutive la plus importante d’un phare, d’une lampe. De la qualité de la parabole et de son polissage, dépend la force de l’éclairage. Que seraient nos déplacements nocturnes à vélo ou en voiture, sans cet objet réflecteur de la lumière ? Quasi impossibles, sinon à grands risques. Le moindre écueil se révélerait fatal.
Il en est ainsi avec cette parabole dite du juge inique. L’objectif est clairement exprimé « … pour montrer qu’il FAUT toujours prier et ne point se relâcher. »
Elle rapporte l’histoire d’une femme veuve, aux prises avec un juge inique qui refuse d'appliquer le droit. Convaincue de son bon droit, persuadée de la légitimité de sa démarche, sans relâche, elle importune et relance le juge. Celui-ci finit par céder, non par philanthropie ou conviction religieuse, mais par résignation : « Je lui ferai justice, dit-il, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. » Jésus appelle l’attention de ses auditeurs : « Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu, [ce Dieu juste, bon, plein de compassion] ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la Terre ? »
Les évangiles nous laissent le portrait d’un Jésus qui prie, en tout lieu, à toute heure et pour de multiples sujets, révélés ou cachés. Il prie devant et avec ses disciples, mais aussi de manière plus confidentielle, à l’écart. La prière demeure son service aujourd’hui, dans le Ciel, assis à la droite de la Majesté divine : Il prie pour nous… Nul besoin de quelque autre intercesseur.
Cette parabole traverse le temps et doit parler de manière plus appuyée aux gens d’aujourd’hui, aux croyants des « derniers jours », les nôtres vraisemblablement… Quelle question ! Quand le Fils de l’homme viendra sur la Terre, trouvera-t-il la foi ? Insinue-t-il que la foi risque de s’amenuiser, de perdre de sa vigueur ?
L’un des révélateurs de l’état spirituel du croyant et, collectivement, de l’église, c’est son attachement, sa consécration à la prière. Quelle est la force de la piété, si ce n’est la prière ? 2 TIMOTHÉE 3.1-5 : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront (…) enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. »
Portrait de Jésus, portrait de l’Église première : « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. » ACTES 2.42
Quel éclairage pour aujourd’hui ! Des écueils à éviter impérativement…
Francis BURETTE
Les IMPÉRATIFS BIBLIQUES
Il faut et il suffit que…
Il y a près de soixante années en arrière, un jeune lycéen a été marqué par une phrase qui revenait régulièrement dans le cours de géométrie. En effet, dans l’énoncé de différents théorèmes on trouve cette expression : « Pour que [deux triangles rectangles soient égaux, ou semblables], il faut et il suffit que… » Pour que cette expression se grave bien dans la pensée des adolescents, le professeur forçait le trait en appuyant sur la liaison « il faut et il suffit… » Il y avait donc une exigence, un impératif, pour que l’énoncé se vérifie.
La Bible n’énonce pas de théorème. Mais, le principe de l’exigence, de l’impérativité, du caractère incontournable de certaines actions s’y vérifie. Faire fi de ces exigences, hypothèque, annihile, remet en cause le résultat. Cela se vérifie tant dans les sciences humaines (géométrie, mathématiques, et autres…) que dans le domaine spirituel. Tant pour Dieu Lui-même que pour les hommes.
Ainsi, Jésus est conscient que sa vie ici-bas, parmi les hommes, a un objectif infiniment plus élevé que celui de travailler (bien noble et nécessaire au demeurant) avec Joseph dans son atelier de charpentier. Pour Lui, c’est incontournable. Il doit aussi et prioritairement s’occuper des affaires de son Père céleste. Ailleurs, Il dira : « Ma nourriture est de faire la Volonté de Celui qui m’a envoyé. » Il est naturel que chacun s’affaire à ses diverses et multiples occupations, mais notre véritable épanouissement ne devrait-il pas se réaliser dans notre vie avec Dieu : mettre du divin dans notre quotidien, du spirituel dans notre humanité ?
Pour aller plus loin dans cette réflexion, examinons l’entretien échangé entre Jésus et Nicodème, un enseignant de la Loi juive, la Thora. Nous le trouvons en Jean 3/1-21. Je synthétise ce paragraphe en mettant en parallèle deux exigences énoncées par Jésus : « Nicodème, IL FAUT que tu naisses de nouveau » - versets 3 et 7 ; et pour lui-même : « IL FAUT que je donne ma vie (…) » (que je sois élevé comme le serpent d’airain le fut à l’époque de Moïse).
L’homme religieux, dévoué à sa religion, entend des paroles d’abord incompréhensibles. À l’école rabbinique, il n’a jamais entendu cela : naître de nouveau… Juif, il l’est de naissance. Il a embrassé et sert maintenant la religion de ses pères ; hébreu, né d’hébreux disait l’apôtre Paul. L’Évangile veut nous entraîner plus loin, plus haut que le religieux : être enfant de Dieu, avoir Dieu pour Père. Pour cela, il y a une exigence, c’est incontournable. Il faut naître d’en-haut, naître de l’Esprit. Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Telle est la démarche spirituelle tracée devant chacun par Jésus lui-même.
Par ailleurs, Nicodème connaît parfaitement ce fait historique du serpent d’airain élevé au désert et placé au milieu du camp pour être visible par tous. Il « suffisait » alors à celui ou celle qui venait d’être mordu de regarder vers la perche dressée pour conserver la vie et être sauvé. Ce n’est pas une perche qui va être dressée mais une croix ; ce n’est pas un serpent d’airain qui va s’élever, mais le Fils de l’homme, le Fils de Dieu en personne. Il est venu pour cette heure, pour cette œuvre, pour cet acte d’amour. Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle.
La croix fut incompréhensible pour bon nombre de personnes, mais elle est incontournable. Point de salut en dehors de l’œuvre de Jésus au calvaire, œuvre d’amour et de Grâce divine, œuvre de Christ pleinement suffisante. Citons en conclusion cette parole de l’apôtre Pierre : « Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4.12
Oui, il est une Foi qui fait d’un être humain pécheur, perdu, un enfant de Dieu à part entière, un héritier de Dieu, un cohéritier de Christ.
Francis Burette
La PENTECÔTE
de la prophétie à la réalité ACTES 2
Le précédent article des « QUARANTAINE(S) indispensables… » pointait la période de 50 jours séparant Pâques de la Pentecôte. Cette « cinquantaine », nous l’avions présentée de manière arithmétique par 40 + 10. Pour coller davantage à la pensée et au calendrier bibliques, il est plus juste de parler de 49 + 1. En effet, cette fête devait être marquée par le peuple d’Israël, le lendemain du 7e sabbat.
Rappelons-nous ces deux écrits de Moïse. Le premier - EXODE 12/1-4 - concerne l’institution de la Pâque [pessah] : « L’Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte : Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année [Notez la répétition, l’insistance divine]. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin, selon le nombre des personnes ; vous compterez pour cet agneau d’après ce que chacun peut manger. »
Le second texte - LÉVITIQUE 23/16 – concerne l’institution de la Pentecôte juive [chavouoth] : « Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l'Éternel une offrande nouvelle. » Ce jour-là correspond donc au lendemain du 7e sabbat, soit le premier jour de la semaine.
On ne peut ignorer le changement apporté au calendrier divin avec la résurrection de Jésus et la venue du Saint-Esprit sur les croyants. C’est le premier jour de la semaine que les femmes, puis quelques disciples, se rendant au sépulcre, découvrent que la pierre est roulée et que le corps de Jésus n’est plus là. C’est le premier jour de la semaine, que les disciples d’Emmaüs, après avoir rencontré Jésus et l’avoir reconnu, retournent à Jérusalem apporter la grande nouvelle : « Jésus est ressuscité ! » C’est le premier jour de la semaine et à huit jours d’intervalle que Jésus apparaît au milieu de ses disciples et se montre vivant à chacun d’entre eux.
Ainsi, le lendemain du 7e sabbat, le premier jour de la semaine, les disciples et des femmes, environ 120 personnes sont réunies dans un même lieu lorsque : « Tout à coup, [comme nous le rapporte le texte] il vient du Ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, qui remplit toute la maison où ils sont assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparaissent, séparées les unes des autres, et se posent sur chacun d’eux. Et, ils sont tous remplis du Saint-Esprit, et se mettent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donne de s’exprimer. » ACTES 2.1-4
Ainsi, la Pentecôte juive est devenue Pentecôte chrétienne par la Volonté souveraine de Dieu. Comme l’expliquera l’apôtre Pierre à la foule rassemblée et fort étonnée de ce qu’elle voit et entend : « C’est ici ce qu’avait annoncé le prophète Joël… » et Pierre rappelle la succession de faits qui ont marqué ces dernières semaines la ville de Jérusalem : Jésus crucifié, enseveli… et voici, ce Jésus est ressuscité et, il est remonté au Ciel. Il a reçu du Père le Saint-Esprit et Il l'a répandu sur les croyants selon la promesse divine, et conformément à la prophétie. Tout un chacun le constate. Ces faits ne peuvent être niés.
Une bonne partie de l’auditoire improvisé est chamboulée en découvrant le sens de ces événements auxquels ils ont participé, qu’ils ont cautionné pour certains. Leur cœur est bouleversé. Ils ont fait mourir le Prince de la Paix, le Prince de la vie, le Fils de Dieu lui-même. Tout est-il perdu, se demandent-ils ? Que faut-il faire ? L’apôtre, après les avoir rassurés et assurés que cette promesse était aussi pour eux, leur apporte le message de l’Évangile. Il les invite tous à la repentance, il les invite à la foi et à l’obéissance par le baptême, c’est-à-dire par l’immersion. Ce jour-là, 3000 personnes se sont converties à Dieu et sont devenues chrétiennes.
En conclusion : cette promesse est aussi pour vous tous sous réserve de suivre le même chemin de la Foi dans l’œuvre accomplie par Jésus à la croix, au Golgotha, et le chemin de l’obéissance à Dieu.
Francis Burette
De Pâques à l’Ascension :
une QUARANTAINE indispensable…
ACTES 1/1-8
Le nombre quarante dans la Bible, qu’il se rapporte à des jours, des semaines ou des années, a une résonnance particulière. Il a trait le plus souvent à une période de mise à l’épreuve.
On se souvient de Moïse qui reçoit les Tables de l’Alliance écrites de la main de Dieu à l’issue de 40 jours. Ceci dit, être confiné dans la Présence de Dieu, est certainement le meilleur endroit. Sauf que, durant cette même période, le peuple au pied du Sinaï s’impatiente. Il mange, se divertit et finit par demander un autre dieu qui marche devant eux. Une quarantaine mal vécue…
On se souvient aussi de Jésus, par qui la Grâce et la Vérité sont venues, qui aussitôt après son baptême dans le Jourdain, étant rempli de l’Esprit, a été mené au désert. Là, il y sera tenté par le Diable durant quarante jours et quarante nuits. Être confiné-là était certainement le dernier lieu à choisir. Mais c’était indispensable et instructif pour nous. Tout au long de sa vie ici-bas, Jésus a été tenté comme nous en toutes choses… sans succomber au péché. C’est pourquoi, Il nous comprend quand nous sommes tentés et peut nous secourir et nous faire sortir de la tentation.
Une quarantaine… c’est la période de Pâques à l’Ascension, de la Résurrection à la Montée du Seigneur Jésus au Ciel.
On se souvient de ces deux disciples qui, le premier jour de cette quarantaine, s’en retournent à Emmaüs. Pour eux, tout semble fini. Dans leur tristesse, ils ne se souviennent plus des promesses si faciles à mémoriser : je ne vous laisserai pas orphelins - je viendrai à vous - je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde…
Même le rapport des femmes et d’autres disciples sur la résurrection de Jésus n’a eu raison de leurs pensées incrédules dont ils s'entretiennent en marchant…
Dans leur solitude, Jésus se joint à eux et leur explique les Écritures et, par elles, Il se révèle à eux de manière saisissante : leur cœur brûlait au-dedans d’eux... Bien qu’il soit tard, ils repartent vers Jérusalem, vers les leurs, et racontent leur rencontre avec Jésus.
On se souvient des disciples qui, ce même soir, sont tous confinés dans une maison, portes closes dans la crainte des juifs : Jésus se présente à eux, leur communique la paix divine (celle qui surpasse toute intelligence) et Il souffle sur eux tous disant : « Recevez mon Esprit. » Huit jours plus tard, Thomas est présent et reçoit la révélation que Jésus est vraiment ressuscité. Son incrédulité est vaincue.
On se souvient de ces autres disciples, nommément cités qui, sur la suggestion de Simon Pierre, vont pêcher… (retour à la vie d’avant…). Jésus, à leur insu, les attend au bord du lac de Génésareth. Ils vont revivre là le jour de leur conversion : la pêche miraculeuse.
On se souvient aussi que cette « quarantaine » se termine avec Jésus qui donne ses directives, ses ordres aux apôtres concernant l’annonce universelle de l’Évangile. Il leur recommande toutefois d’attendre d’être remplis du Saint-Esprit. Mais, ce sera à 40 + 10… la Pentecôte.
On se souvient qu’au cours de cette longue période – l’apôtre Paul le relate en 1 Corinthiens 15 – Jésus est apparu à plusieurs personnes en citant, là aussi, leur nom, et même à plus de cinq cent croyants en même temps, qui étaient alors encore vivants et pouvaient en témoigner.
On se souvient… et pourquoi ne pas aussi s’interroger ? Pourquoi quarante jours entre Pâques et l’Ascension ?
Tous ces événements démontrent que cette période était nécessaire. Ces faits ne sont pas le résultat du hasard, de la fatalité, d’un enchaînement incontrôlé de situations. Mais c’est le calendrier du Dieu qui maîtrise toutes choses et sait les faire concourir au bien de ceux qui l’aiment. Le calendrier du Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés. Le calendrier de Dieu se superpose à celui des hommes. Mais c’est le sien qui prévaut : Dieu est Souverain.
Romains 8/28 : « Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin. » (Semeur) – Croyons-le !
Francis BURETTE
Des Rameaux à Pâques…
La semaine « sainte »
Selon l’évangile de Matthieu 21/1-17
C’est ainsi que traditionnellement la chrétienté qualifie cette semaine des Rameaux à Pâques. Il faut dire qu’elle fut aussi particulière, à l’origine. Elle commence par l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Il est assis, Lui, le Roi de Gloire, sur un ânon, le petit d’une ânesse. Le texte biblique apporte cette précision pour qu’on en tire instruction : leçon d’humilité et de simplicité. La parole prononcée par le prophète Zacharie s’accomplit à la lettre. Une marche populaire ponctuée de cris : « Hosanna au Fils de David ! Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! » Sur son passage, certains arrachent des branches d’arbres, d’autres ôtent leurs vêtements et en jonchent le sol. Ces mêmes exclamations sont reprises spontanément par de très jeunes enfants dans le Temple.
Au cours de cette semaine, Jésus apporte divers enseignements, sous forme de paraboles ayant une portée prophétique, tant pour Jérusalem et Israël, que pour l’Église et le monde d’une manière générale. Un refrain ponctue ses enseignements : « Veillez et priez car vous ne savez ni le jour, ni l’heure à laquelle le Fils de l’homme viendra. » Vigilance et prière sont de mise en ces temps-là !
Vers la fin de cette semaine, les préparatifs de la Pâque juive vont bon train. Tout un chacun s’y affaire. Jésus et ses disciples font aussi leurs « préparatifs ». Jésus désigne le lieu. Le moment venu, celui du repas, Jésus institue la Cène avec ses disciples. Il donne alors une résonnance nouvelle à la Pâque juive et à ces paroles de Jean-Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. » Pain et vin symbolisent désormais le corps et le sang du Seigneur Jésus. Les chrétiens le rappelleront au fil des siècles en participant à la Cène, à la Communion.
Dès lors, les événements vont se précipiter : Gethsémané, comparution devant le Souverain-Sacrificateur Caïphe, et les dirigeants du peuple… jusqu’à cette sentence prononcée : « Il mérite la mort. » Pour être applicable, cette sentence doit être confirmée par le Gouverneur, Pilate. C’est aussi lui qui veillera à sa bonne exécution… Dans le cadre de cette procédure, il interroge la populace réunie : « Que ferai-je de Jésus ? » Les cris fusent de toutes parts : « Crucifie ! Crucifie ! Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous ! »
Cette petite semaine révèle la versatilité de la foule. Une foule qui élève au pinacle et en peu de temps abaisse au plus bas… Cet état de fait se vérifie encore aujourd’hui. Ne nous nourrissons pas d’illusions.
Puis c’est la Croix avec cet écriteau : « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ». Inscription contestée, dérangeante. La chose est claire pour Jésus : « Personne ne m’ôte la vie. Je la donne de moi-même. Tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » Jésus n’est pas victime de la haine, du mépris ambiant. Il est « victime » de son Amour pour l’humanité perdue. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Jésus, l’Ami des pécheurs !
Glorieux dimanche… des femmes, puis des disciples, se rendent au sépulcre. La pierre qui l’obstruait a été roulée. Le tombeau est vide… Jésus le leur a dit : « (...) le troisième jour je ressusciterai… » La vie, le Prince de la Vie a triomphé de la mort. Cette Parole de Jésus raisonne dans nos cœurs : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, vivra quand même il serait mort » Il est une Foi qui bannit la crainte et qui voit au-delà de la mort et du tombeau. Elle voit le Ciel où Jésus est remonté le jour de l’Ascension, et où Il s’est assis à la droite de la Majesté divine. Là, il prie pour chacun de ceux qui croient en Lui et en son œuvre expiatoire. Rappelons-nous ce cantique d’hier : Il vit - Je sais que mon Rédempteur vit.
Jésus-Christ est mort, c’était incontournable, bien plus, Il est ressuscité !
“Donnez-moi un point d’appui...
... et je soulèverai le monde.” - Archimède
Depuis trois mois, l’attention du monde se focalise sur un problème sanitaire majeur. Parti d’Asie, le mal s’étend inexorablement ; il fait tache d’huile faute de remède. Tous les mots utilisés jusqu’à maintenant sont sous-dimensionnés. Le Président Emmanuel Macron a lâché le mot : nous sommes en guerre… et ce, à plusieurs reprises. D’ailleurs, les dispositions prises sont toutes exceptionnelles, eu égard aux risques qu’encourt la population. Cette guerre sanitaire impacte la vie sociale et l’économie mondiale. Comment cela va-t-il se terminer ? Qui peut répondre ?
Il serait indécent de vouloir utiliser cette situation pour nourrir quelque cause politique, philosophique voire religieuse, que ce soit.
Néanmoins, il est du devoir – ne pas le faire serait une faute – des responsables religieux, de contribuer à apaiser la peur, les craintes et angoisses de leurs concitoyens. C’est leur vocation… Aux côtés du corps médical, qui se dévoue de manière exemplaire - chacun le reconnaît bien - il est aussi nécessaire d’apporter l’encouragement, le soutien moral et spirituel dont la population a besoin.
Je me permets donc, bien humblement, de rappeler ici et pour vous, cette parole du Psaume 46 :
« Dieu est pour nous un rempart, il est un refuge, un secours toujours offert lorsque survient la détresse. Aussi, nous ne craignons rien quand la terre est secouée, quand les montagnes s’effondrent, basculant au fond des mers, quand, grondants et bouillonnants les flots des mers se soulèvent et ébranlent les montagnes. »
Ce texte fut appelé le Psaume de Luther qui aimait le lire et le méditer dans ses moments de combats et de solitude. C’est à partir de ce psaume que fut composé le vieux cantique « C’est un rempart que notre Dieu… » Vous pouvez l’écouter à partir du lien ci-dessous.
Je vous invite aussi à lire ce Psaume pour nourrir votre foi en Dieu. Jésus-Christ est appelé le Prince de la Paix – peut-être l’a-t-on oublié. C’est le moment de réveiller ces valeurs spirituelles en sommeil au fond de nous quand « tout va bien ». C’est l’heure de revenir à Dieu, à Jésus-Christ, à la Bible et à la prière.
Si vous le souhaitez, une équipe de pasteurs, en place sur Rouen, est prête à vous écouter, à vous épauler et à vous conseiller. N’hésitez à prendre contact. Vous trouverez leurs coordonnées téléphoniques sur le site :
Dieu est un ferme appui, usons donc du levier de la foi… osons la foi.
À bientôt, très cordialement, Francis Burette